Une attaque à main armée a coûté la vie à un gendarme de première classe à Ankasina 67 Ha, lundi soir. Il a été tué à bout portant, alors qu’il portait son arme de service. La balle a traversé sa nuque de part en part.
Le gendarme était sur le point de rentrer en compagnie sa femme et de son employé lorsque deux hommes armés l’ont suivi. L’un a sorti son arme à feu pour la braquer sur l’agent qui était armé lui aussi. Il a appuyé sur la gâchette et l’a tué.
La victime s’est effondrée, mais l’un de ses agresseurs lui a encore écrasé la tête. Les bandits ont emporté la sacoche dans laquelle se trouvait une forte somme d’argent avant de quitter les lieux comme si de rien n’était. Ils n’ont pas pris l’arme à feu du militaire, mais se sont contentés du pactole.
D’après la Section de recherches criminelles (SRC) de la gendarmerie à Fiadanana, le montant du préjudice reste à déterminer, étant donné que la famille de la victime se concentre encore sur les funérailles.
Pris par surprise
Une autre source a indiqué que les malfrats ont emporté une somme de 15 millions d’ariary en liquide. Pour s’enfuir, ils ont quitté les lieux à bord d’une voiture garée à proximité du lieu du crime. Le chauffeur a démarré en trombe dès que ses complices ont été embarqués.
Selon toujours cette source, le gendarme avait récupéré sa femme pour rentrer. Sur la route, la femme allait faire ses emplettes du soir quand les assaillants ont commis le meurtre. A son retour, elle est tombée sur le corps sans vie de son mari. Il était pris par surprise alors qu’il avait sur lui son arme à feu.
La SRC a précisé que l’employé témoin oculaire, fait l’objet d’une audition à présent. Les enquêteurs espèrent en savoir plus pour faire avancer l’enquête. De son vivant, le gendarme officiait au Toby Ratsimandrava, au sein de la direction de quartier général du service administratif et financier du commandement de la gendarmerie.
Son corps a quitté la morgue du CHU JRA hier pour être rapatrié à son village natal à Befotaka Avaratra. Il avait laissé derrière lui deux enfants en bas-âge et une veuve. Ses collègues ainsi que ses supérieurs hiérarchiques sont venus présenter leurs condoléances et faire leurs adieux, hier dans la cour de l’hôpital.
Felana Michelle
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