Dr Vahinala Raharinirina à l’INTH: « Misons sur l’écotourisme »

Le savoir est la meilleure des armes et des changements dans un pays où sont tributaires les valeurs, la mentalité, l’état d’esprit et les connaissances transmis aux jeunes. C’est dans cet esprit de transmission que Dr Baomiavotse Vahinala Raharinirina, conseillère spéciale du président de la République, continue à partager ses connaissances aux jeunes compatriotes. Vendredi dernier, elle avait animé une conférence-débat sur le thème «Enjeux environnementaux, écotourisme et son rôle dans la relance économique», au profit des étudiants de l’Institut national du tourisme et de l’hôtellerie (INTH) d’Ampefiloha.

Dès le début, elle a montré que les trois secteurs que sont l’environnement, l’économie et le social sont complémentaires dans une perspective de développement durable. Dans ce sens, l’écotourisme en est une preuve palpable, étant une forme de tourisme centré sur la découverte et la préservation de la nature et des cultures locales. «L’écotourisme peut constituer un levier pour la relance économique de Mada­gascar, si les conditions requises sont remplies», a-t-elle annoncé, rappelant au passage que des nations comme le Botswana, le Rwanda et le Costa Rica ont choisi leur voie de développement en misant sur l’écotourisme.

A l’endroit des jeunes de l’INTH qui entendent apporter leur contribution dans le développement du tourisme, l’ancienne ministre du Développement durable et de l’environnement a fait allusion à leur endroit, le «success story» du Costa Rica, un pays riche en biodiversité et ancienne colonie espagnole qui a misé sur l’écotourisme en transformant 27% de son territoire en des aires protégées, générant ainsi plus de 1,5 milliard de dollars de recettes touristiques annuelles.

«Grâce à l’écotourisme, le Costa Rica a connu une croissance économique telle que son taux de pauvreté a diminué de 40% à 20% en une vingtaine d’années», a fait savoir Dr Baomiavotse Raharinirina, tout en reconnaissant la détermination et la prise de conscience des jeunes de l’INTH sur le rôle central du capital naturel et surtout des espèces endémiques pour l’écotourisme.

Recueillies par J.P

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