Droit de réponse

Faisant suite à l’article paru dans votre journal du vendredi 5 mai 2023, nous vous faisons savoir que nous souhaitons exercer notre droit de réponse sur un article intitulé «Fraude au compteur – Un couple indien placé sous contrôle judiciaire».
Nous estimons que les propos tenus à notre encontre portent atteinte à notre honneur et comportent de nombreuses contrevérités et en particulier les passages suivants : En effet, un contrat de bail d’habitation et commercial a été conclu en 2017. Le premier étage servait d’habitation et le rez-de-chaussée (RDC), non alimenté en eau, a été utilisé comme boulangerie. Le propriétaire a accordé l’installation et l’alimentation en eau potable du RDC, et une lettre d’autorisation a été signée en 2017.
Nous nous sommes toujours acquittés des obligations locatives pendant ces 5 années d’occupation, cependant suite à un cas de force majeure, nous avons été obligés de séparer notre résidence à notre adresse professionnelle.
Face à cette décision, le propriétaire a exigé qu’on arrête l’utilisation du compteur en eau qui alimentait le RDC, et a promis d’installer un nouveau compteur pour le RDC. Par la suite, il a fait installer un coffret métallique verrouillé par deux cadenas enfermant le compteur en eau de la Jirama, pour nous empêcher l’accès en eau pour le rez-de-chaussée. Après plusieurs réclamations auprès du propriétaire, nous avons pris l’initiative de faire la demande auprès de la Jirama qui a exigé une procuration émanant du propriétaire, mais celui-ci ne s’est jamais exécuté.
Aussi, il est complètement faux de dire qu’il y a eu faux et usage de faux dans le contrat de bail d’habitation et commercial, car toutes les pièces dont nous détenons attestent le contraire.
Il n’y a pas eu de destruction de compteur de la Jirama, car l’objet de leur plainte est la destruction de deux cadenas qui maintenaient le coffret métallique où se trouvait la vanne d’eau du compteur de la Jirama. Enfin concernant la fraude au compteur, le propriétaire a avancé qu’il nous restait à payer 6.000.000 Ar au niveau de la Jirama, alors que leur plainte disait 1.384.000 Ar, somme que nous avons prouvé le paiement intégral auprès de la Jirama d’une part, et d’autre part il appartient à la Jirama de recouvrir ses créances, si tel a été le cas.
D’ailleurs, Il est complètement faux de dire que le local ne peut plus être mis en location, car depuis octobre 2022 un nouveau locataire occupe les lieux.

Aussi par rapport aux faits relatés, ainsi qu’en application du Code de procédure pénale, lorsqu’un dossier est encore en phase d’instruction, toutes les parties concernées ont pour obligation de respecter le secret de l’instruction.

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