Déclaration commune à la suite de la réunion des ministres de la Culture des Etats africains, dans la capitale marocaine (Rabat), le 22 mai. Parmi les points forts, la nécessité d’institutionnaliser les rencontres des ministres des Etats Africains, la mise en place d’une Charte africaine des industries culturelles, l’engagement à lutter contre le trafic de biens et œuvres d’art africains et la promotion de la restitution desdits biens ou encore l’attachement à l’importance de respecter la diversité culturelle et le multilinguisme, à l’encouragement du dialogue interculturel et la liberté de la mobilité des créateurs et intellectuels entre les Etats africains.
Dans ces perspectives, les ministres de la Culture et chefs de délégation présents en terre marocaine, ont rendu hommage «aux efforts de Sa Majesté Le Roi Mohamed VI, Souverain du Royaume du Maroc, visant le renforcement de la coopération sud-sud et le soutien au développement du Continent Africain». Dans ce sens, ils ont félicité le Maroc pour le choix de Rabat comme capitale africaine de la culture au titre de l’année 2022-2023.
Quelques absents
Dans leur déclaration commune, les participants soulignent «l’importance stratégique de la culture dans la construction de sociétés du savoir, la promotion de la convergence et la contribution aux efforts de développement global et durable de nos Etats africains, ainsi que son rôle principal dans la lutte contre la pauvreté et l’instauration d’une cohésion sociale entre les fils d’une même nation et les citoyens de nos Etats africains dans leur ensemble».
A noter que quelques Etats du continent étaient absents à cette réunion. «Invitons les autres ministres des Etats africains à s’associer à la déclaration de Rabat pour le renforcement de la coopération culturelle entre les Etats Africains et mettre en œuvre ses résultats», selon les signataires de ladite déclaration.
Rakoto