Dix-sept journalistes, ambassadeurs de la restauration de l’environnement, ont été les premières cibles des séances de renforcement des capacités dans le domaine de la vision sur la protection de l’environnement, de la biodiversité et de la restauration forestière. S’étalant sur trois jours et se déroulant la semaine passée à Antsiranana, ces séances ont été organisées par la GIZ et Justdiggit, deux partenaires qui entendent relever le défi de la restauration de la forêt à travers le projet «Forests4future» (F4F). Un projet visant à promouvoir la restauration des paysages forestiers dégradés et la bonne gouvernance dans le secteur forestier. Il consiste également à promouvoir des pratiques durables d’utilisation des terres et la conservation de la biodiversité dans la région Diana.
Cette région est particulièrement touchée par la déforestation et la dégradation des paysages, avec un impact sur la biodiversité, les ressources en eau et les communautés locales. «En tant que zone de migration pour la population et fournisseur de services écosystémiques et de chaînes de valeur internationales, les forêts sont ici sous pression. De ce fait, les ressources en eau tarissent, surtout à Antsiranana», a souligné le secrétaire général de la Commune urbaine d’Antsiranana, Horace Patrice.
Au troisième jour de formation, les ambassadeurs de la restauration forestière sont descendus sur le terrain pour effectuer des investigations dans les zones d’intervention du projet «Forests4future».
Fahranarison
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