Le froid commence à s’installer petit à petit, en particulier le matin au réveil et en fin d’après-midi. Forcément, on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée à toutes ces personnes qui n’ont pas quatre murs pour se protéger du froid. Et elles sont de plus en plus nombreuses à se retrouver dans cette situation. Ainsi, après la période des pluies, c’est le froid qu’il va falloir affronter.
Toutefois, il ne faut pas croire que tous ceux qui ont la chance de vivre entre quatre murs sont des favorisés. Ce n’est pas toujours le cas, surtout s’ils ne sont pas propriétaires, soit une grande majorité des habitants de la capitale. Chaque mois, c’est un véritable casse-tête pour arriver à payer le loyer.
D’autant plus que les loyers flambent actuellement alors que les salaires (du moins pour ceux qui ont encore la chance d’en avoir) n’ont enregistré aucun changement. Cela se comprend car il n’y a pas suffisamment de logements disponibles alors que la population de la capitale augmente sans cesse.
Compte tenu de cette situation, les gens n’ont pas tellement le choix. On ne peut pas faire la fine bouche à moins de disposer d’un budget conséquent pour le logement. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. Dans beaucoup de cas, il faut se contenter du strict minimum. C’est à prendre ou à laisser.
Il faut savoir que le montant des loyers répond à la loi de l’offre et de la demande. Si les loyers sont aussi élevés, cela pour n’importe quel type de logement, c’est parce que les offres de logement sont insuffisantes. Et ce n’est pas demain la veille que cela va changer.
Effectivement, selon les sources officielles, les demandes de logement non satisfaites sont importantes. On aurait identifié 2 millions de demandes de logement non satisfaites dont 800.000 dans les grandes villes. Mais en fait, on peut affirmer avec certitude que ces chiffres sont bien largement en deçà de la réalité.
Il faut considérer que ces demandes insatisfaites ne concernent que les demandes officielles. Les personnes en quête de logement n’en font pas toutes la demande du fait qu’elles estiment qu’il y a peu de chance qu’on leur répondent favorablement. Aussi, préfèrent-elles se débrouiller par leur propre moyen.
Comme on a pu l’apprécier, cette insuffisance de logements n’affecte pas uniquement la capitale. La demande n’est pas négligeable dans les grandes villes de province. La construction de logement a donc encore de beaux jours devant elle et ce sont les promoteurs immobiliers (publics ou privés, entreprises ou individus) qui vont se frotter les mains face à cet avenir somme toute prometteur.
Aimé Andrianina