Depuis quelques temps, le bureau de l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM), a reçu des plaintes émanant des journalistes dans 5 régions (Diana, Atsinanana, Menabe, Analanjirofo et Analamanga) à qui l’on a refusé à l’accès à l’information. L’OJM se dit ainsi inquiet face à une telle situation et condamne toute entrave à la circulation des informations.
Les difficultés d’accès à l’information ont été constatées dans plusieurs régions de Madagascar. Dans la Diana, des journalistes ont été empêchés de collecter des informations relatives à l’incendie d’un groupe électrogène.
Dans l’Atsinanana, trois journalistes ont fait l’objet d’une enquête sur un litige foncier, tandis que d’autres ont été pris à partie et faisant l’objet d’une campagne de dénigrement concernant une affaire de démolition. A Analanjirofo, des journalistes ont été forcés de suivre les consignes imposées lors de couvertures médiatiques au risque d’être menacés de «rapports à charge». Enfin à Analamanga, plusieurs journalistes se plaignent de ne pas avoir obtenu des informations dont ils ont besoin.
L’OJM appelle ainsi à la «cessation des actes pouvant constituer des obstacles à cet accès à l’information y compris les intimidations et menaces perpétrées par certains dépositaires du pouvoir, élus et nommés, à l’encontre des journalistes», dans l’exercice de leurs fonctions. Le libre accès à l’information devrait être respecté, «tel que stipulé dans la loi», a indiqué l’OJM lors d’une rencontre avec la presse.
Néanmoins, le bureau de l’Ordre rappelle aux journalistes la nécessité de respecter les lois en vigueur, l’éthique et la déontologie.
T.N