L’accès à la première année d’études de pharmacie se fait via une sélection de dossiers, notamment pour les bacheliers de la série C, D ou scientifique. Sur les 200 candidats, seuls 25 passeront en deuxième année après l’examen final qui devient ainsi une sorte de concours.
Sur les 87,5% étudiants qui ont échoué à l’examen de passage, ils pourront redoubler leur première année, à condition qu’ils n’aient pas obtenu la note éliminatoire. Ils pourront ainsi tenter leur chance l’année suivante. Le cas contraire, ils sont éliminés d’office. De source auprès d’un responsable de la Faculté de médecine, ceux qui ont réussi leur deuxième année finissent toujours par décrocher leur diplôme.
Il faut huit ans d’études, 6 ans de théorie et 2 ans de préparation de la mémoire, au sein de la mention Pharmacie pour décrocher le diplôme de docteur d’Etat en pharmacie.
Sortie de la promotion «Andry Aina»
Lors d’une cérémonie officielle, hier au Carlton Anosy, la Faculté de médecine de l’université d’Antananarivo a procédé à la sortie de la 8e promotion de docteur d’Etat en pharmacie, dénommée «Andry Aina» et composée de 13 femmes et de 12 hommes.
Les nouveaux diplômes vont rejoindre les rangs de docteurs d’Etat en pharmacie, encore largement insuffisant sur tout le territoire national, rapporte la présidente de la promotion, Mialisoa Andriamalala.
Apres avoirs acquis des connaissances pluridisciplinaires (médicales, biologiques, chimiques, botaniques, pharmacologiques, statistiques ou encore managériales…), ces nouvellement diplômés pourront travailler dans le secteur public auprès ministère de la santé et dans les hôpitaux en tant que fonctionnaires.
Dans le secteur privé, ils peuvent ouvrir une officine à leur propre compte ou encore travailler dans des industries pharmaceutiques.
Sera R.