Comme toujours, à l’approche de chaque fête (célébration de la fête nationale cette fois-ci), l’insécurité monte d’un cran dans le pays. En effet, pas un jour ne passe sans qu’on entende parler d’actes de banditisme. Si dans la capitale, les voleurs à la tire et les détrousseurs s’en donnent à cœur joie, en province, ce sont surtout les kidnappeurs qui font parler d’eux.
Dans tous les cas, c’est comme si tous ces bandits se sont donnés le mot pour conjuguer leurs méfaits. On peut dire qu’ils sont vraiment aux abois. Et ce sont les honnêtes travailleurs qui, en dernière instance, en souffrent. Alors qu’ils triment tous les jours pour permettre à leur famille respective de passer une bonne fête, les hommes sans foi ni loi veulent s’enrichir le plus facilement possible à leur détriment.
Quoi qu’il en soit, on ne peut pas se permettre d’attendre que les forces de l’ordre apportent leur soutien quand les actes de banditisme se déroulent. Bien trop souvent, les agents sont aux abonnés absents. Toutefois, on peut leur accorder le bénéfice du doute dans la mesure où ils seraient éventuellement débordés. De toutes les façons, on ne peut pas se permettre de mettre un policier en faction à chaque coin de rue.
Si l’on veut qu’il en soit ainsi, il faudra tout au moins qu’on multiplie par dix l’effectif actuel des forces de
l’ordre. Evidemment, on n’aura jamais le budget nécessaire pour ce faire. Par contre, on peut toujours se poser la question pour savoir pourquoi faut-il qu’on attende que l’on soit près des fêtes pour mobiliser un nombre élevé de forces de l’ordre ?
La sécurité des biens et des personnes dans le pays doit être assu-rée quotidiennement et c’est pour pouvoir en bénéficier que les contribuables acceptent de payer (de bonne foi ou contre leur gré, qu’importe) les impôts qui vont servir à rémunérer les forces de l’ordre. Mais apparemment, du moins pour le moment, ils n’en obtiennent pas la contrepartie.
Afin d’éviter qu’on devienne des victimes innocentes, il faut faire très attention où que l’on se trouve, que ce soit à pied, en voiture privée ou dans les moyens de transport en commun. D’autant plus que les hors-la-loi d’aujourd’hui, non seulement, ils sont plus intelligents, mais ils deviennent plus audacieux et malheureusement, plus violents. Pour un butin vraiment insignifiant, ils n’hésitent pas à tuer.
C’est pourquoi, les forces de l’ordre n’hésitent pas à utiliser tous les moyens dont elles disposent pour contrer les actes de banditisme. Il arrive que lors de l’exécution de ces actes, les bandits démontrent une puissance de feu qui n’a rien à envier à celle des forces de l’ordre. Dans ces conditions, ces dernières auront bien raison de riposter de quelque manière que ce soit car c’est un cas de légitime défense.
Aimé Andrianina
French