Plus d’un mois après le début de la session ordinaire, le projet de Loi de finances rectificative (PLFR) n’est pas encore arrivé à l’Assemblée nationale. L’étude de ce texte ne figure d’ailleurs pas dans l’ordre du jour récemment adopté par les députés. C’est du moins le cas jusqu’au 12 juin, date à laquelle les membres de la Chambre basse vont voter un autre ordre du jour. Un retard en tout cas, qui ne sera pas sans risque pour l’adoption de ce texte qui régit les dépenses et les recettes de l’Etat. En effet, les membres du Parlement pourraient faire face à une course contre la montre, vu que la session ordinaire de 60 jours prendra fin le 2 juillet.
L’adoption de ce PLFR est très attendue car le déroulement de l’élection présidentielle dépendra également de ce texte. Ce n’est qu’après son adoption que sera connu le budget pour l’organisation de ce scrutin prévu selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) au mois de novembre. Le budget fixé dans la Loi de finances initiale (LFI), pour rappel, s’élève à seulement 45 milliards d’ariary pour l’organisation de l’élection. Une somme largement loin du budget proposé par la Ceni au gouvernement qui est de 141 milliards d’ariary.
Tsilaviny Randriamanga
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