L’enregistrement des premiers documents aux Archives nationales remonte à l’époque royale, dans les années 1824 (19e siècle). Puis, la procédure a pris de l’ampleur durant l’époque coloniale et sous les quatre Républiques qui se sont succédé, a fait savoir le directeur des Archives nationales, Sahondra Andriamihamina Ravoniharison, lors de la célébration de la journée internationale des Archives, hier au ComNat Unesco Behoririka. Et, le dernier enregistrement date de 2017.
«On a suspendu provisoirement la procédure d’archivage pour plusieurs raisons, notamment l’insuffisance des espaces pour classer les documents», de source auprès d’une responsable de la direction des Archives nationales. De souligner en même temps que les Archives nationales abritent plus de 16 km linéaires de documents.
Et à elles seules, l’histoire de Madagascar et la littérature comportent environ 8.000 documents. Viennent ensuite les différents documents administratifs issus de la primature et des ministères, «sauf ceux des Affaires étrangères, de la Justice et la Défense nationale qui ont leur propre souveraineté», indique notre source.
Sous le thème «la conservation d’archives, acte fondamental pour l’histoire de son pays», cette journée internationale des Archives a été une occasion pour son directeur national de faire savoir au public les différentes procédures d’archivage ainsi que l’importance des archives, en tant que gardiennes du temps, de l’espace et de la mémoire.
«Nul ne peut parler de développement sans connaître son histoire», souligne à cette occasion le secrétaire général de la commission malgache pour l’Unesco, Manda Ravelojaona.
Sera R.