Les promoteurs du secteur de l’élevage constatent que «compte tenu des avancées techniques et technologiques dans le domaine de l’élevage, la loi actuelle sur l’élevage qui date de 2006 fait face à des vides juridiques et n’arrive plus à cerner certaines activités dans ledit secteur». De ce fait, la mise à jour de cette loi, s’avère nécessaire vu que le développement du secteur, dépend complètement de son application.
Dans ce sens, un atelier relatif à la mise à jour de la Loi 2006-030 du 24 novembre 2006, régissant le secteur élevage, s’est tenu à Miarinarivo, région Itasy, la semaine passée, sous la houlette du ministère de l’Agriculture et de l’élevage (Minae) à travers le Service de la Législation et des études/ DAJC et financé par l’Union européenne dans le cadre de la mise en œuvre du programme «Rindra».
«La mise à jour de la Loi sur l’élevage, à travers l’évaluation et le diagnostic s’avère très importante, en identifiant les lacunes, les propositions d’articles à rajouter afin d’accomplir les défis d’accélérer l’atteinte de l’émergence du secteur agricole moderne et conforme aux normes internationales», a souligné à cette occasion le directeur général de l’Elevage, Lezoma Tsiry Andriamahatola.
Cette présente Loi, comportant 9 titres, 12 chapitres et 97 articles, institue le cadre général des mesures destinées à favoriser la production des animaux, préserver et améliorer le patrimoine biologique national, protéger la santé des animaux ainsi que la santé publique vétérinaire et développer les échanges commerciaux.
Arh.