Gims au stade Barea Mahamasina: un concert riche en couleurs et sonorités

Une chaleur musicale dans la fraîcheur hivernale. Attendu de pied ferme par son public, l’auteur-compositeur interprète et rappeur d’origine congolaise Gims, a livré un concert riche en couleurs et sonorités, samedi soir au Stade Barea Mahamasina un peu clairsemé. Son unique date à Madagascar.

Le Kianja Barea était plongée dans le noir quasi-total. Vers 21 heures tapante, Gims a fait son entrée sur scène dans un écran de fumée blanche, sous les applaudissements et les cris de joie des ses inconditionnels admirateurs.
«Quel accueil ! Ça fait vraiment plaisir, merci infiniment. Ça fait super longtemps que je ne suis pas venu à Madagascar, la dernière fois c’était en 2014», lance l’artiste chaussé de ses éternelles lunettes noires, avant d’enchaîner ses plus beaux succès comme «Est-ce que tu m’aimes ?», «Brisé», «Zombie», «Señorita», «Bella ciao», ou encore «Corazón». Le son et la lumière ont été irréprochables.
Gims n’a pas manqué de faire un clin d’œil à son ancien groupe de rap «Se­xion d’Assaut» en fredonnant «Wati by Night». L’une de ses compositions fétiches, «Sapés comme jamais» a été repris en chœur par l’assistance.
Le chanteur de «Chan­ger» s’est entouré sur scène de ses musiciens complices, notamment deux guitaristes, un claviériste, un batteur et un DJ, pour bien passer un week-end riche musique. Notons au passage qu’il a également enflammé le Côte d’Or National Sports Com­plex de l’île Maurice, vendredi soir avant d’arriver à Madagascar samedi, dans l’après-midi.
Invitées en qualité de guests, des stars de la mu­sique urbaine malgache ont également fait honneur à cet événement. Mention spécial à Ceasar, qui, grâce à sa voix de ténor, sa présence scénique sans pareil et ses chorégraphies millimétrées, ont tout particulièrement marqué les esprits.

Joachin Michaël

Partager sur: