Les echos du week-end : Chaque spectacle a eu son public

Erick Manana à l’affiche au CCEsca, Kiaka à Antsahamanitra, des films gratuits au Cinépax… La capitale était en effervescence ce week-end.

Depuis vendredi, les salles obscures de Cinépax Madagascar étaient envahies par des cinéphiles, dans le cadre du Festival des films européens. Mais les spectateurs étaient surtout venus voir les films malgaches au programme.
« J’ai déjà entendu les critiques sur le film Joe, mais je ne savais pas vers quelles plateformes tourner. Ce festival était une opportunité d’apprécier ce film qui a été à la hauteur de mes attentes », annonce Vony Ratrimo. Par ailleurs, après les projections, le public a eu le privilège de rencontrer et parler avec Zo Tahiana Ha­riminoson, le réalisateur du film ainsi que son équipe.
Côté musique folk, Erick Manana et Ralah Trio ont aussi cartonné, hier au CC Esca Antanimena. Un air de nostalgie flottait dans la salle. « C’est comme si j’assiste pour la dernière fois à leur concert », avance Tovo Rakotomalala. Ainsi, le public a apprécié le spectacle jusqu’à la dernière minute.
De leur côté, les artistes ont profité de ce rendez-vous pour interpréter tous les titres incontournables d’Erick Ma­nana et de Lôlô sy ny… Mais le moment fort s’est produit quand ils ont chanté ensemble le titre « Revirevy » d’Erick Manana. La bassiste Manoa Radona­son, la valihiste Va­nintsoa Tarantsoa et la chanteuse Voara étaient également présentes. Ce spectacle clôture en beauté la tournée d’Erick Manana.
Enfin, le grand rendez-vous des rockers de la capitale s’est tenu hier à Antsa­ha­manitra, dans le cadre des 35 ans du groupe Kiaka. L’amphithéâtre était rempli d’un public majoritairement vêtu, sinon de blouson en cuir noir, du moins de T-shirt noir. Dès les premières notes, tout le monde a sorti ses « accessoires rock », genre colliers en têtes de mort, ou encore des bracelets cloutés… Bref, le spectacle ne se tenait pas uniquement sur la scène, mais aussi dans les tribunes. L’ambiance était chaude et électrique.

Holy Danielle

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