Enseignement supérieur: la fermeture des universités fortement à craindre

Le Bureau national du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (Seces) n’a pas attendu la fin du mois pour se prononcer sur la suite à donner à l’ultimatum qu’il a lancé vendredi, à l’issue de la clôture de son conseil national. L’enseignement et les travaux de recherche sont désormais menacés de suspension.

Le Seces (national) maintient la pression. Le syndicat a annoncé hier son intention de procéder à la fermeture des portes des Universités publiques et des Centres nationaux de recherche à travers le pays s’il n’obtient pas gain de cause face à ses revendications. Celles-ci concernent notamment le paiement des différentes indemnités des enseignants et des vacations dans un bref délai. “A défaut d’une réponse favorable à ces requêtes, cette disposition interviendra après la célébration de la Fête nationale”, a-t-il averti.

Outre les requêtes qui devraient être honorées à court terme, le Seces relance également ses revendications de toujours à savoir, la mise en œuvre des 5 décrets gouvernementaux relatifs à l’allocation de recherches et d’investigation, le reclassement, le maintien en activité, le recrutement et l’éméritat.

La loi sur l’autonomie universitaire rejetée une nouvelle fois

Le Seces a aussi soulevé que l’enseignement supérieur et la recherche scientifique ne font pas partie des priorités des dirigeants actuels. Dans une décision rendue le 7 juin, soit à la veille du conseil national du Seces les 8 et 9 juin, la Haute cours constitutionnelle (HCC) a déclaré la Loi sur l’autonomie des universités et des établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, non conforme à la Constitution. Cela, malgré les amendements apportés suivant les recommandations de cette entité. Notons au passage que la HCC a déjà déclaré la non conformité de la même
Loi le 9 février 2022.

Fahranarison

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