Des faits de corruption apparente dans la construction d’un grand bâtiment à Androndrakely, ont fait l’objet d’une doléance, auprès du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco). Neuf personnes sont soupçonnées de faux et usage de faux permis de construire.
Sans attendre, le Bianco Antananarivo a mené une investigation. Et les résultats des enquêtes ont effectivement révélé l’existence de faux permis de construire délivré par un responsable au sein du cabinet du ministère de l’Aménagement du territoire et d’une fausse autorisation de remblai fournie par un ancien responsable de la Direction de l’urbanisme de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). La société immobilière a également bénéficié d’une gratuité de l’électrification et d’adduction en eau auprès de la Jirama.
Liberté provisoire
Les résultats des enquêtes ont ainsi révélé l’implication de 9 personnes dont les responsables concernés et un entrepreneur. Ces derniers ont été déférés au parquet du Pôle anti-corruption (Pac) la semaine passée pour abus de fonction, faux et usage de faux, corruption active et passive. A l’issue du déferrement, tous ont pourtant bénéficié d’une liberté provisoire. Leur procès est prévu se dérouler le 3 juillet.
T.N