Trois petits jours et puis s’en va. Il n’a pas fallu plus de trois jours à la Jirama pour parvenir à une reprise à la normale de la situation. Le délestage est bel et bien revenu, comme s’il nous avait manqué. Les citoyens ont tremblé dès la réception de la notification de la Jirama sur les réseaux sociaux annonçant le retour en force du délestage tournant.
Avec le sentiment du déjà vu, les gens ont avalé leur salive de travers tout en ressassant un passé récent, pas plus tard que la semaine passée. Trois jours seulement de grâce avant de voir à nouveau la lumière au bout du tunnel.
Non, ceci n’est pas un exercice, ni un jeu, mais une triste réalité. Alors que le reste du monde avance avec l’intelligence artificielle, la technologie et tout le reste, nous en sommes encore à comment garder une ampoule allumée. Comment peut-on payer une facture d’électricité exorbitante avec seulement deux à trois heures d’électricité par jour ?
Mais pendant ce temps, la Jirama puise son inspiration on ne sait où. Chaque jour, son lot de problèmes et surtout une montagne d’excuses. Jusqu’à quand allons-nous devoir subir ? Et jusqu’à quand allons-nous pouvoir survivre à cela ? Car, ce sont les petits commerces qui en pâtissent le plus, vu que ce sont ceux qui ne peuvent se munir de groupe électrogène pour fonctionner et encore moins de panneaux solaires.
Qu’à cela ne tienne, les provocations se multiplient. Alors que certains osent dépenser pour effectuer le tour de Mada sous forme de campagne préélectorale, d’autres s’adonnent à des campagnes de discréditation. Au final, d’aucuns ne veulent résoudre le problème commun de tous les citoyens, celui d’avoir le droit d’exercer sa profession correctement, sans coupure de courant, pour faire vivre sa famille.
T.N