Débat sur la nationalité: Richard Ramanambintana dénonce une campagne de déstabilisation

Le débat autour de la nationalité du président de la République continue d’alimenter les chroniques. C’est devenu même le cheval de bataille des détracteurs du chef de l’Etat qui visent à l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle.

C’est un acte destiné à semer la zizanie et à troubler l’opinion publique en cette période avant l’élection, selon le sénateur Richard Ramanambitana, hier. Il a ainsi appelé la population à ne pas se laisser embarquer dans ce tableau.
« Nous avons besoin d’apaisement d’autant plus que le pays aura une élection dans quelques mois. C’est pourquoi je demande à la population de ne pas se laisser influencer par les perturbateurs à l’origine de ces polémiques à l’approche de l’élection », a déclaré Richard Ramanambitana.

Constitution

Ce sénateur souligne que constitutionnellement, le président Andry Rajoelina remplit les critères d’éligibilité pour la prochaine élection. Dans l’article 46 de la Constitution en effet, le candidat à l’élection présidentielle, doit avoir plus de 35 ans, être de nationalité malagasy, et jouir de ses droits civils et politiques. Selon Richard Ramanambitana, le chef de l’Etat est né de parents malagasy et domicilié à Madagascar.
« De plus, les projets de développement lancés par Andry Rajoe­lina depuis qu’il est à la tête du pays, n’ont pour objectif que de satis­faire les intérêts de Madagascar et de sa population », a-t-il ajouté.
De son côté, la porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy a indiqué que conformément à la hiérarchie des textes, la Constitution prime sur toutes les autres lois à Madagascar. D’ailleurs, c’est ce même texte qui a permis à Andry Rajoelina de se présenter à l’élection présidentielle
en 2018. D’ailleurs, le chef de l’Etat n’a pas encore renié sa nationalité malagasy. Conformément à l’article 42 de la Loi 2016-038 sur le Code de la nationalité malagasy, il est possible de perdre sa nationalité d’une manière volontaire, ce qui n’est pas le cas pour Andry Rajoelina qui a choisi de garder sa nationalité.

Tsilaviny Randriamanga

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