Le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) a apporté plus de précisions sur le dialogue national qu’il prévoit d’organiser. Depuis l’annonce de cette initiative en effet, les rumeurs courent, notamment par rapport à ses objectifs. Certains politiciens sont allés jusqu’à affirmer que la rencontre avait pour but de mettre en place un gouvernement de transition. Des affirmations que le président du FFKM, le pasteur Ammi Irako Andriamahazosoa dément. Selon lui, aucune résolution ne sera prise à l’issue de cette table ronde.
« Il s’agit de mettre sur la table de discussion tous les Malgaches, peu importe leur opinion politique ou leur position. Cette initiative vise à permettre à tout un chacun de s’entendre dans un dialogue entre Malgaches et trouver une solution à la malgache à nos problèmes. Toute autre affirmation en dehors de ce que je viens de dire n’est que pur mensonge », a indiqué le pasteur Ammi Irako Andriamahazosoa lors d’un culte pour la Nation, organisé par le FFKM à l’église FLM des 67 Ha, hier.
Devoir citoyen
Toujours d’après le président du FFKM, ce dialogue aura lieu à l’issue des congrès régionaux de trois jours dans chacune des 25 régions FFKM. Ce dialogue entre acteurs politiques, se tiendra à la troisième journée du congrès si les deux premiers jours sont destinés à la création des plateformes « Andrimaso ». Ladite plateforme aura pour missions, entre autres, de sensibiliser et éduquer les citoyens à leur devoir mais aussi et surtout d’observer les prochaines élections.
Au sujet de cette plateforme Andrimaso, le pasteur Ammi Irako Andriamahazosoa a indiqué que celle-ci dispose déjà d’un agrément lui permettant d’observer les élections. Elle sera composée de fidèles des églises constituant le FFKM et présidée par des chefs d’église au sein de cette même organisation. Ses membres seront déployés au niveau de toutes les circonscriptions où il y a des églises membres du FFKM.
Le Pasteur Ammi Irako Andriamahazosoa a, par ailleurs, appelé les fidèles des quatre églises au sein du FFKM à accomplir leur devoir citoyen à l’approche de l’élection. Il leur a notamment demandé de vérifier leurs noms dans la liste électorale.
« Bien que je me sois déjà inscrit dans la liste électorale, je n’y ai pas trouvé mon nom après vérification. C’est pour cela que je vous invite à en faire autant si vous voulez jouir de vos droits aux prochaines élections », a souligné le président du FFKM.
Tsilaviny Randriamanga