A une semaine de la célébration du 26 juin, les lampions, aussi bien importés que locaux, inondent les marchés avec des prix révisés à la hausse par rapport à la même époque en 2022.
Si un lampion ou un jouet laser de fabrication chinoise se vendaient à partir de 3.000 ariary auparavant, leur prix plancher est de 5.000 ariary cette année. Les poupées et les épées lumineuses sont même proposées entre 20.000 et 40.000 ariary. D’après les marchands, cette situation est due à la hausse des prix des produits importés.
Les lampions locaux connus sous le nom d’«Arendrina» n’ont pas échappé à cette hausse, car les petits modèles (PM) coûtent à partir de 1.500 ariary contre 1.000 ariary auparavant et les grands modèles (GM) frôlent la bagatelle de 10.000 ariary contre 7.000 ariary l’année passée.
Force est de reconnaître que les produits locaux se vendent mieux par rapport aux fabrications chinoises. Non seulement à cause d’une volonté de consommer les «vita gasy», mais également par rapport à la différence des prix.
Retour de la tradition
Depuis l’année passée, la retraite aux flambeaux, une marche nocturne animée par le port de lampions, est de retour dans les quartiers et les arrondissements de la capitale après sa suspension à cause de l’épidémie de Covid-19. Cette tradition remonte à l’époque de la royauté, la veille du «Fandroana», mais reportée au 13 juillet durant la période coloniale et au 25 juin depuis l’Indépendance en 1960.
Selon les anciens, les lampions chasser les mauvais esprits la veille de la fête proprement dite. Selon leurs dires, les mauvais esprits ont peur du feu, un élément purificateur. Actuellement, dans la majorité des cas, les bougies sont remplacées par des LED ou des ampoules.
Sera R.
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