Ebats sexuels à Ankatso: l’un des protagonistes a démissionné

La vidéo montrant un couple en plein ébats sexuels dans l’un des bureaux de la Faculté des Lettres et sciences humaines (FLSH), de l’Université d’Antananarivo, s’est répandue sur la toile comme une trainée de poudre, hier. Aux dernières nouvelles, l’un des protagonistes, membre du personnel du campus, a démissionné de son poste.

Cette partie de jambe en l’air a fait rapidement le tour du web. Et, l’ampleur du scandale est telle que sans attendre les mesures prises par l’Univer­sité, l’un des acteurs a été contraint de déposer sa dé­mission, selon les informations recueillies. Son partenaire ne restera également pas impuni car dans un communiqué, la Présidence de l’Université d’Ankatso a condamné ce comportement, jugé d’inapproprié.

En tout cas, l’université d’Antananarivo a annoncé l’ouverture d’une enquête. Mais déjà, le Doyen par intérim de la FLSH, a écarté l’implication des enseignants et des étudiants dans cette affaire car tous les deux sont membres du personnel administratif et technique (PAT), selon les informations. « Cette déclaration est faite pour mettre fin à la rumeur », précise le Doyen par intérim.
Toujours est-il que les internautes ont évoqué la pratique de corruption sexuelle en milieu université entre une étudiante et un enseignant, en échange de traitement de faveur ou bien d’un chantage sexuel qui est monnaie courant à l’université, d’après les té­moignages. Plus d’un attend la suite de cette affaire, qui a suscité l’indignation chez le public et la population universitaire. Des sanctions exemplaires à l’encontre des auteurs de cet acte qui ternit l’image de l’Université, sont réclamées.
Selon les lois en vigueur, tout attentat à la pudeur, est puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende allant de 20.000 à 200.000 ariary. Ces amendes s’élèvent entre 1.000.000 à 4.000.000 ariary si les actes sont perpétrés en présence de mi­neurs.

Rakoto

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