Budget électoral: un gap d’environ 40 milliards d’ariary à renflouer

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et l’Etat s’efforcent de trouver un consensus pour le budget final destiné à organiser l’élection présidentielle. S’élevant initialement à 141 milliards d’ariary, le montant a été finalement ramené à 83 milliards d’ariary, tel qu’annoncé hier à l’hôtel Novotel, Alarobia en marge du dialogue inclusif et transparent organisé par la Ceni.
La somme de 43 milliards d’ariary prévue dans la Loi de finances initiale (LFI), est déjà incluse dans ce budget, selon les explications. Pour la Ceni, il reste encore à trouver 40 milliards d’ariary.
Etant donné que la Loi de finances rectificative n’est plus à l’ordre du jour, les questions qui se posent, sont : le gouvernement va-t-il renflouer le gap ? Quelle sera la part de l’Etat qui ne compte pas financer à lui tout seul l’élection ?
Comme le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Justin Tokely, l’a déjà indiqué il y a quelques jours, une demande a été déjà adressée aux partenaires techniques et financiers (PTF), afin qu’ils contribuent au financement de ce scrutin.
Basket fund

Au niveau du Pnud, sa représentante résidente à Madagascar, Natasha Van Rijn a confirmé hier, la mise en place d’un Basket fund, destiné à financer toutes les élections à venir (présidentielle, législatives, communales et municipales). Contrairement aux précédentes élections, la diplomate a toutefois souligné que le Basket fund a fait l’objet d’un grand changement.
« Outre le changement au niveau de la taille, le Basket fund prévoit un appui aux institutions en l’occurrence la Ceni et la Haute cour constitutionnelle (HCC), relatif aux opérations électorales », a-t-elle indiqué.
La représentante résidente du Pnud a par ailleurs signifié que le Basket fund sera élargi, mais ne financera pas toutes les opérations électorales. En d’autres mots, des opérations essentielles, parmi lesquelles l’impression des bulletins uniques. Toutes les procédures suivent des règles très strictes, a souligné Natasha Van Rijn.

Tsilaviny Randriamanga

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