Le placement en détention préventive de la DG par intérim de la Cnaps, Tsaboto Joslina, a créé des vagues au sein de l’organe. Hier, l’association intersyndicale des employés s’est exprimée.
« Nous avons le devoir de défendre les intérêts des membres de la Cnaps », a indiqué l’association des syndicats de la Cnaps et de ses membres, lors d’une récente rencontre avec la presse au siège de la Cnaps à Ampefiloha.
« Tous ceux qui se sont succédé se sont servis dans la caisse de la Cnaps. Nous appelons la Justice à traiter le dossier en toute impartialité et transparence », a souligné l’intersyndical, se référant au passage à un ancien dirigeant de la Cnaps qui reste introuvable malgré les preuves de malversations. Pour les syndicalistes, ce sont les bénéficiaires de la Cnaps qui sont les plus grands perdants dans l’affaire. « Nous faisons appel à tous les membres à se joindre à nous dans cette lutte pour la transparence », a-t-il ajouté.
Enquête judiciaire
Des rumeurs circulent depuis l’arrestation de la DG par intérim, selon lesquelles quelqu’un souhaiterait soutirer de l’argent à la Cnaps mais que la responsable a refusé. « Pourquoi ne pas procéder à une enquête judiciaire pour déterminer la véracité ou non de ces propos ? », s’interrogent les syndicalistes, tout en rejetant toute idée d’ingérence de la politique dans l’affaire.
« Que cela ne devienne pas une affaire politique car il s’agit tout simplement de la protection des droits et intérêts des travailleurs », ont-ils mis en garde. Pour l’heure, le dossier se trouve encore en phase d’instruction auprès du Pôle anti-corruption (Pac).
T.N