Un joli coup de filet pour le service cybercriminalité de la police nationale. Ce dernier a démantelé, la semaine passée, un réseau de trafiquants de tortues, suite à des informations publiées sur les réseaux sociaux. Après investigations, les policiers ont saisi 9 tortues et appréhendé aussi bien les fournisseurs que ceux qui ont joué le rôle d’intermédiaires sur Facebook.
Toujours à propos de trafic de tortues, l’homme qui a tenté d’exporter clandestinement les 59 tortues saisies par les douaniers à l’aéroport d’Ivato le 20 juin dernier, vient d’être arrêté et placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. Selon le ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd), il s’agit d’un ressortissant israélien. Comme quoi, il n’y a pas que les Asiatiques à être mêlés dans le trafic de tortues.
Actuellement, toutes ces tortues saisies ont été remises à l’organisation Turtle Survival Alliance (TSA), spécialisée dans la conservation des tortues. Selon la loi en vigueur, rien que la détention d’une tortue est passible de sanction à Madagascar. Leur commercialisation est passible d’une peine de 4 à 20 d’emprisonnement ferme, en plus du paiement d’une amende s’élevant entre 100 et 400 millions d’ariary.
Etant donné que Madagascar occupe actuellement la vice-présidence au sein de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites), le ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd) rappelle que les mesures prises contre les trafics de nos ressources naturelles ne cessent d’être renforcées. Cela en collaboration avec le ministère de la Justice et les forces de l’ordre. La politique de tolérance zéro est toujours de mise.
Sera R.