Des faux sujets ont circulé sur Facebook à la veille de la première journée des épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Le ministère de l’Education nationale (Men) condamne cette attitude qui porte atteinte, aussi bien à la concentration des candidats et des parents qu’au bon déroulement de l’examen.
Bien sécurisé. «Les sujets du BEPC sont placés sous haute surveillance. Tous les dispositifs de sécurisation ont été pris depuis leur confection, impression et acheminement dans les centres d’examens à travers le pays», a précisé Tinaina Edinah Andrianarison, directeur des examens et de la certification au sein du Men. Une précision qui intervient à la suite de la découverte de faux sujets qui se sont propagés et mis en vente sur Facebook, quelques heures avant la première épreuve du BEPC, hier sur l’ensemble du territoire national. Face à cela, le Men a lancé un avertissement à l’endroit des auteurs de cet acte de déstabilisation.
Sur ce, le responsable du Men a rappelé l’existence d’un arrêté qui définit les sanctions réservées aux fraudeurs et aux auteurs de fuite ou de propagation de faux sujets d’examens. A l’évidence, l’individu à l’origine de ces faux sujets se cache derrière un faux compte Facebook que les autorités compétentes ne manqueront certainement pas d’identifier. Son but étant, ni plus ni moins que de soustraire de l’argent aux candidats qui seraient tentés de connaître les sujets d’examens à l’avance. Un cas, somme toute, pas isolé, sachant que plusieurs autres propositions de vente de sujets ont été déjà avancées depuis des mois sur Facebook, dans lesquelles les arnaqueurs promettent des vrais sujets de BEPC quelques jours avant les épreuves en échange d’une somme d’argent.
Les résultats dans deux semaines
Mis à part cet incident ainsi que quelques cas d’oubli ou de perte de convocation, la première journée des épreuves du BEPC s’est bien déroulée d’une façon générale. Les candidats n’attendront plus longtemps pour connaitre leurs sorts. «Les résultats devraient être connus deux semaines après les épreuves et peut-être bien avant pour certains centres d’examens», a indiqué hier la ministre Marie Michelle Sahondrarimalala, en marge du déballage des sujets au centre d’examen CEG Ampefiloha. Ce dernier compte 593 candidats dont 13 n’ont pas répondu présents.
Aucune difficulté particulière n’a été soulevée en général par les candidats dans la capitale lors des deux premières épreuves, à savoir le malagasy et les sciences de la vie et de la terre (SVT). Une bonne partie de ceux qui ont été consultés redoutent les épreuves de mathématiques et de français prévues ce jour. Rappelons que 305.836 candidats sont inscrits à ce second examen officiel.
Fahranarison