Madagascar doit accélérer les réformes et la transformation de son secteur agricole pour faire face aux défis de l’autosuffisance alimentaire. Le ministère de l’Agriculture et de l’élevage (Minae) avec le programme de Renforcement institutionnel vers le développement de la résilience agricole (Rindra), financé par l’Union européenne, mise entre autres sur la « Formation agricole et rurale (FAR) ».
Les parties prenantes ont présenté officiellement hier à l’hôtel Carlton, une Stratégie nationale de la formation agricole et rurale (SNFAR) améliorée. Mise en œuvre jusqu’en 2035 par cycles de trois ans, cette nouvelle SNFAR insiste sur la dimension post-formation. Elle consiste à renforcer le suivi de l’insertion des acteurs nouvellement formés. Cet atelier de présentation était aussi l’occasion de remettre des certificats de formation aux nouveaux techniciens du Minae et aux paysans vulgarisateurs.
D’après Harifidy Ramilison, ministre de l’Agriculture et de l’élevage, « La mise en place de l’Institut de formation de formateurs agricoles et ruraux à Ambatobe, la création de nouveaux Centres de formation agricole, entre autres, ont marqué le démarrage de la mise en œuvre de la SNFAR, cette année. »
Une agriculture génératrice de revenus
« Au travers de nos programmes de développement rural (Afafi, Pacte Vert…), nous allons continuer à appuyer le développement rural à Madagascar de façon horizontale. Dans la mise en œuvre de cette stratégie et son plan d’action, nous continuons avec le programme Rindra. Car au-delà de l’autosuffisance alimentaire, il faut être ambitieux comme l’est cette stratégie et viser aussi le développement d’une agriculture génératrice de revenus », a déclaré, pour sa part, Isabelle Delattre Burger, ambassadrice de l’Union européenne à Madagascar.
Arh.