Adopté en 2003 par l’Union africaine, le Protocole de Maputo n’est pas toujours ratifié par Madagascar. «La Grande île figure en effet parmi les sept pays ayant omis de signer ce protocole au même titre que l’Angola, le Congo, l’Egypte, la Mauritanie, le Sénégal et le Sierra Léone», a soulevé Génération Egalité, coalition d’action Madagascar, hier à Antanimena.
Cette entité plaide pour la signature de ce protocole dans le cadre de la célébration des 20 ans de la signature de ce texte, à laquelle Madagascar participe. «La ratification de ce protocole est cruciale, afin de parvenir à l’égalité femme-homme», a enchaîné cet organisme.
Selon les précisions, 32 articles de ce protocole protègent les droits des femmes dans les domaines de la santé, la dignité, la sécurité, l’éducation, la protection contre les pratiques néfastes. Il en est de même pour l’accès à la justice, à l’égalité de protection devant la loi, à la participation politique, à l’accès à l’emploi et une égale rémunération avec les hommes.
Plusieurs événements au programme
Les membres de la société civile, issues des coalitions du Forum Génération Egalité, prévoient plusieurs manifestations pour marquer ce 20e anniversaire. Au programme, une conférence destinée aux décideurs et à la population, qui se tiendra le 19 juillet. Elle sera suivie d’une exposition pour sensibiliser la population aux avantages de ratifier ce protocole.
Une conférence-débat, qui verra la participation des représentantes d’association de femmes des 23 régions de Madagascar, est également programmée les 28 et 29 juillet. Cet événement se tiendra en marge de l’Assemblée générale du Conseil national des femmes de Madagascar. La célébration prendra fin le 31 juillet, à l’occasion de la Journée internationale de la femme africaine.
Fahranarison