Voilà près d’une semaine qu’une huissière de justice se trouve derrière les barreaux à Mahajanga, pour avoir défendu une femme réclamant une pension alimentaire à son mari. Depuis, la Chambre nationale des huissiers de justice et commissaires priseurs de Madagascar, ne cesse de demander sa libération, mais en vain.
Son audience est prévue le 14 juillet. Questionnée sur le sujet, la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Ramanantenasoa, a indiqué qu’elle s’en tient à loi en vigueur.
«Nous sommes dans un Etat de droit et quiconque constate une infraction, a tous les droits de porter plainte auprès de la Justice», a-t-elle indiqué lundi à Mahajanga. Pour la ministre, «l’abus de fonction est sanctionné par la loi».
Dans la foulée, une rencontre entre la Chambre des huissiers de justice et le ministère de la Justice, s’est tenue hier à Faravohitra en vue de trouver une issue à la situation. Aucune information n’a cependant filtré. «Nous déciderons de nos prochaines actions, à partir de ce qui a été discuté durant cette rencontre», a indiqué un membre de la Chambre nationale des huissiers de Justice et des Commissaires priseurs de Madagascar.
A noter que les huissiers ont déjà entamé une grève générale mercredi dans tout le pays, pour réclamer la libération de leur collègue. L’audience de ce vendredi est donc très attendue et déterminera la suite de l’affaire.
T.N