Un nouveau scandale en vue !

A l’allure où vont les choses, le pays n’est pas à l’abri d’une nouvelle polémique d’envergure, cette fois, océanique. La température monte déjà d’un cran. Une dépression tropicale, pour l’instant modérée, s’est formée au-dessus de la Grande île. Elle va s’intensifier dans les jours à venir et pourrait atteindre le stade de tempête tropicale si les conditions climatiques ne s’améliorent pas.
Quelques semaines avant le coup d’envoi de la 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien à Madagascar, les présidents des Fédérations sportives en lice, grondent. Faisant bloc comme des acteurs politiques, d’autant que la majorité d’entre eux, présidents à vie, font partie des poulains de l’homme fort du Comité olympique malgache (Com), Siteny Randrianasoloniaiko, à ne plus présenter en tant que candidat pressenti à la présidentielle, ils expriment leur grande insatisfaction devant le manque criant des moyens en l’occurrence financiers alloués à la préparation des athlètes qui va directement à l’encontre des objectifs fixés de faire une bonne récolte de médailles.
A les entendre, pour le moment, ils ont payé de leurs poches les dépenses nécessaires aux préparatifs de nos porte-fanions. C’est inacceptable. Et, d’après quelques-uns d’entre eux, si ça continue comme ça et que les choses traînent encore au niveau du ministère de tutelle, ils vont devoir renvoyer les athlètes chez eux. Une menace à peine voilée de boycott, au moment où le ministère de tutelle a publié la répartition des sites d’entrainement. La fin justifie les moyens.
Certains observateurs craignent que ce remous prenne une allure de l’action et la pression politique dans la sphère sportive, apportant le déshonneur à la Grande île. D’ailleurs, leur président n’a pas caché son scepticisme sur la tenue des JIOI à Madagascar cette année.
Comme l’image du pays est en jeu et la balle est dans le camp du ministère de tutelle, ce dernier ne doit pas lésiner sur les moyens. Il est temps de donner aux athlètes les moyens de leurs ambitions. Le cas contraire pourra servir d’excuse en cas d’une pathétique déconvenue.

JR.

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