Un an après la hausse des tickets des taxi-be à 600 ariary, l’Union des coopératives du transport urbain (UCTU) a annoncé hier qu’il appliquera une hausse de 200 ariary à partir du mois d’août.
«C’est une décision prise au cours de l’assemblée générale des membres lors de la réunion du 13 juillet», a fait savoir le président de l’UCTU, Lova Randrianatoandro, joint au téléphone. Il cite comme principales justifications à cette hausse la hausse des frais administratifs comme la patente (35%), l’assurance (25%) et celle de la visite technique qui a triplé. A tout cela s’ajoute le coût de l’entretien des véhicules qui ne cesse d’augmenter ainsi que des pièces de rechange et des accessoires. «C’est un réajustement face à l’inflation actuelle, mais non pas une hausse», a-t-il conclu.
De son côté, l’Union des coopératives des transports suburbains (UCTS) a fait savoir que pour le moment, elle n’envisage aucune hausse. «Mais les donnes peuvent changer à l’issue de notre assemblée générale du 1er août si cette hausse annoncée par l’UCTU sera effective», a indiqué le président l’UCTS, Fidimalala Rakotoarimanana.
Interrogé à ce sujet, le Directeur du transport et mobilité urbaine (DTMU) de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), le commissaire Albert Estel Ainanirina, a répondu qu’il n’a rien à dire pour le moment, car jusqu’ici, aucune lettre officielle concernant cette hausse n’est parvenue auprès de la municipalité d’Antananarivo. Ce responsable souligne ainsi que la mise en application de cette hausse est illégale. Des mesures y afférentes seront ainsi prises en contrepartie en cas d’effectivité de la décision.
Sera R.
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