Charte de bonne conduite: les partis politiques se montrent peu enthousiastes

Les partis politiques ne semblent pas emballés à l’idée de signer la charte de bonne conduite élaborée avec la fondation Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) Madagascar, en vue de la présidentielle.

A ce jour, une dizaine de partis politiques, parmi quelques centaines recensés officiellement au ministère de l’In­térieur et de la décentralisation, ont apposé leur signature sur cette charte qui devrait régir les comportements des politiciens durant l’élection présidentielle. Par­mi eux, deux seulement ont déjà participé à la dernière élection présidentielle, en l’occurrence, le Tiako i Madagasikara (Tim) de l’ancien président Marc Rava­lomanana et le Parti social démocrate (PSD) d’Eliane Bezaza.

Absents

Par contre, certains partis qui ont pourtant participé à l’élaboration de cette charte, figurent parmi les non signataires. C’est le cas du Hery vaovao ho an’i Madaga­sikara (HVM), l’Arema ou encore le TGV. Alors qu’ils ont ratifié la charte, lors de sa présentation le 6 juin dans les locaux de la FES à Anka­difotsy. Le HVM en particulier, a apposé sa signature, sous réserve de modification, concernant entre au­tres, les textes régissant les élections, selon son secrétaire général, Alain Rasam­bany.
A part les partis ayant déjà participé à l’élection présidentielle, de nouveaux venus sur la scène politique ont également signé cette charte. A citer à titre d’exemple, le «Ny Fireneko», parti fondé par l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, Paul Rabary. Pour rappel ce dernier, s’est présenté sous la bannière d’un autre parti politique lors de la dernière élection.
Engagement
A noter par ailleurs que les signataires de la charte qui veulent participer à l’élection présidentielle, s’engagent d’ores et déjà à res­pecter les différents points mentionnés dans le document. Il en est ainsi de leur implication dans l’élaboration d’un processus électoral démocratique et crédible. De même, ils devront aussi tenir compte du «fihavanana», de la tolérance et du res­pect mutuel des valeurs partagées tout au long du pro­cessus. Enfin, ils s’engagent aussi à assurer la transparence des comptes de campagne, mais aussi et surtout, accepter le verdict des urnes.

Tsilaviny Randriamanga

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