Lutte contre le financement du terrorisme: Madagascar se prépare pour l’évaluation des risques

Le Service des renseignements financiers (Samifin) se prépare actuellement pour l’évaluation nationale des risques en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LBC/FT). L’objectif étant d’instaurer un climat d’investissement sain dans le pays.

Depuis hier jusqu’à vendredi à Ambohija­naka, divers acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption, suivent une formation dispensée par des experts kenyans, ayant trait aux méthodologies d’enquêtes sur les risques liés au financement du terrorisme et de blanchiment de capitaux.
Parmi les participants, des représentants des assurances, des douanes, de la police, avec la participation du Samifin, du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), du ministère de la Justice, de l’Agence de re­couvrement des avoirs illicites (Arai), du ministère de l’Economie et du budget, ou encore la société civile.
L’objectif principal est de se préparer à la prochaine évaluation de Madagascar en matière de risques sur le blanchiment de capitaux et financement du terrorisme, sous la férule du groupe anti-blanchiment de capitaux (Esaamlag) basé en Afri­que. Sauf changement, elle devrait être réalisée au mois de septembre.
« Nous allons analyser les risques pour élaborer une méthodologie », a indiqué le directeur général du Sami­fin, Mamitiana Rajaonarison. Et ce dernier d’expliquer que malgré l’inexistence directe du terrorisme dans le pays, des mouvements suspects sont toutefois détectés, tant humains que financiers.
« Nous devons faire en sorte que cela s’arrête pour que Madagascar devienne un pays sécurisé », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, les formations octroyées permettront l’élaboration d’une nouvelle stratégie qui sera présentée bientôt pour éviter que le pays ne tombe dans la liste grise du Groupe d’action financière (Gafi). Dans le cas de Madagascar, le Groupe a émis une vingtaine de re­commandations sur les 40 préconisées.

T.N

 

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