La fuite de sujet constaté lors du début de l’épreuve d’histoire et géographie au Baccalauréat est … un sujet qui inquiète parents, élèves et enseignants. Elle reste toujours d’actualité, même si elle est quelque peu éclipsée par d’autres événements. Aucune annonce officielle n’a été faite jusqu’ici quant aux résultats de l’enquête ouverte en vue de faire toute la lumière sur cette affaire. Où en est-on avec les personnes interpellées ? S’agit-il d’un simple incident dû à une négligence, d’un acte isolé ou encore d’un sabotage ou un acte de déstabilisation ? A qui profite le crime ? Qui est la tête pensante ? Autant de questions auxquelles les responsables devront apporter des éléments de réponse.
Mais sabotage ou pas, les faits sont là et ils montrent qu’il y a eu des failles quelque part, de l’élaboration des sujets d’examen à l’arrivée des copies devant les candidats, en passant entre autres par l’acheminement et la sécurisation. Vendredi, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est exprimé sur le… sujet, et a souhaité que les responsables soient identifiés et enquêtés. Cependant, il faut dire, n’en déplaise à certains, que dans un pareil cas, les premiers responsables doivent savoir se remettre en cause, même si cela n’est guère facile.
Quoi qu’il en soit, certains observateurs estiment que les scandales qui ont éclaboussé le secteur ces dernières années reflètent la dégradation de l’éducation dans le pays. Il y a quelques années, des actes de malversation et de favoritisme ont été révélés au sein du ministère de l’Education nationale. Plus tard, une affaire d’achat de bonbons pour une somme de 8 milliards d’ariary, avait coûté sa place à une ministre. Par ailleurs, des accusations de corruption sexuelle visaient aussi l’enseignement supérieur. Tout cela amène à dire qu’il est grand temps d’apporter une réforme du système éducatif et surtout revaloriser le métier d’enseignant. N’essayez pas de changer de… sujet.
Mparany
French