Selon les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) réalisées en 2019 sur Madagascar, un décès sur cinq est causé par la pollution de l’air dans la Grande île. De source auprès du ministère de la Santé publique, la moyenne mensuelle des cas d’affection respiratoire (toux, rhumes, pneumonie et asthmes) rapportés en consultation externe dans les Centres de santé de bas (CSB) demeure de plus en plus croissante, allant de 148.617 en 2015 à 189.151 en 2020.
Face à ce fléau, un atelier d’élaboration de la norme de qualité de l’air et une réunion de travail de réflexion sur la gestion de la pollution se sont tenus à Antsirabe depuis lundi jusqu’à vendredi, sous l’égide du ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd) afin de contribuer et mettre en œuvre des actions de lutte contre la pollution de l’air à Madagascar.
Le Medd a pris l’initiative de demander la mise en place d’un dispositif national qui spécifie les caractéristiques des qualités de l’air. Les besoins ont été transmis au Bureau de norme de Madagascar (BNM) en tant qu’organisme malgache en charge de la coordination des travaux d’élaboration de normes nationales.
Sera R.
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