Les pratiquants du Kung-fu ont commémoré, hier les 38 ans de la disparition de maître Pierre Mizael Rakotoarijaona, dit Pierre Be, fondateur du Kung-fu à Madagascar. Ce dernier, après avoir suivi une formation dans un monastère au Japon, a ouvert la première école de cette discipline au pays.
D’après les informations, il aurait été tué dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1985, au cours de l’assaut mené par le commando parachutiste issu du 2e RFI Diégo et des éléments du Régiment de l’artillerie lourde d’Arivonimamo, à son domicile à Ambatomainty. Cette attaque a fait une soixante dizaine de morts dans les rangs des pratiquants du Kung-fu, avec plus de 300 arrestations, selon Albert Ralaivelomaharavo, président de l’association Asnakufumabeh.Miray, lors d’une conférence de presse à son siège, hier Antsobolo.
Ses disciples dont Albert Ralaivelomaharavo, expliquent pourtant qu’aujourd’hui « Pierre Be est encore en vie et reviendra encore un jour ». Albert a profité de cette journée pour révéler ce qui s’est réellement passé à Ambatomainty en disant « Pierre Be n’était pas du tout un bandit contrairement à que l’on pense».
« Pierre Be a réalisé beaucoup de choses, mais Madagascar notamment l’Etat malgache l’a ignoré. A cette époque, un pays étranger l’avait pourtant reconnu », conclut Albert Ralaivelomaharavo.
Soafara Pharlin