A mesure que l’échéance électorale approche, les préparatifs s’accélèrent. Quelques jours après la publication de la liste des 15 pièces obligatoires à fournir sur le site de la Haute cour constitutionnelle (HCC), le chronogramme électoral élaboré par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), est dévoilé.
Ce calendrier résumé en plusieurs dates, est très attendu, notamment par les candidats qui pourront dorénavant planifier leur stratégie à partir des dates annoncées et d’organiser la campagne électorale qui se tiendra du 10 octobre au 8 novembre. Les résultats provisoires du premier tour, seront proclamés le 22 novembre.
Sauf changement, l’acheminement des résultats aura lieu entre le 9 et le 14 novembre, soit juste après la clôture des bureaux de vote. Entretemps, l’organe électoral devra peaufiner les organisations au niveau des bureaux de votes et des SRMV.
Conformément à ce calendrier, la liste de tous les bureaux de vote devrait être arrêtée au plus tard le 10 septembre et la nomination des membres aura lieu le 10 octobre. Ces derniers devront ensuite suivre des formations qui devraient se tenir les 6 et 7 novembre, soit quelques jours avant le premier tour de l’élection présidentielle.
Pour le second tour, la campagne électorale débutera le 5 décembre et prendra fin le 19 décembre. Les résultats définitifs devraient être proclamés après le traitement des résultats provisoires entre le 20 et le 29 décembre.
En attendant, la Ceni se penche sur la liste électorale qui sera opérationnelle d’ici une vingtaine de jours. L’organe électoral procède actuellement aux dernières rectifications des noms et non des rajouts d’inscriptions dans la liste.
Dans la foulée, la Ceni continue sans relâche de plaidoyer pour obtenir le budget d’un montant de 80 milliards d’ariary, nécessaire à l’organisation de la présidentielle vu que ce double scrutin a un coût. Outre la contribution de l’Etat à hauteur de 40 milliards ariary, de la communauté internationale d’un montant de 2 milliards ariary, le Japon a également octroyé des dons en nature, à savoir des matériels roulants d’une valeur de 4,5 milliards d’ariary.
T.N