Mention spéciale pour les sports individuels

A comparer avec le nombre total de médailles raflées par les autres pays aux Jeux de la Francophonie à Kinshasa qui ont envoyé une forte délégation, à l’exemple du Canada, du Maroc ou même du pays hôte, la République démocratique du Congo, celui obtenu par Madagascar semble dérisoire. Certes, trois métaux précieux dans l’escarcelle malgache, ce n’est pas beaucoup, mais comme on dit avec fierté dans de telles circonstances, ça vaut leur pesant d’or.
Il faut dire que certains pays ont mis le paquet. Ils ont déployé les grands moyens et bien affûté leurs armes. Obtenir un résultat inverse, laisserait leur public abasourdi. Pour dire que les athlètes malgaches n’ont rien à rougir, en dépit de leur nombre et des moyens mis à leur disposition, sans parler du mauvais traitement à l’origine de la plainte d’une basketteuse malgache qui a fait couler beaucoup d’encre. Les Malgaches n’ont pas démérité.
Une chose à retenir et qui mérite d’être soulignée, l’hymne national malgache a retenti trois fois à Kinshasa, grâce aux sports individuels. Trois médailles d’or en peinture, en athlétisme et en judo, à cela s’ajoutent d’autres médailles d’argent dans des épreuves individuelles.
Et si on donne plus de moyens aux sports individuels qui jusqu’ici, obtiennent de meilleurs résultats surtout à l’échelle internationale, à l’image de la judokate malgache, Laura Rasoanaivo-Razafy, au sommet de sa consécration en Afrique. Mais cela, sans léser les sports collectifs, vu les efforts déjà déployés dans ce sens.
C’est vrai que dans la situation actuelle, quelques semaines avant le coup d’envoi de la 11e édition des Jeux îles des îles de l’océan Indien, tout est prioritaire d’une manière générale. La préparation des athlètes bat son plein. En tout cas, les résultats obtenus par les Malgaches confirmeront ou non ce raisonnement.

Rakoto

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