L’équipe du Comité olympique malagasy (Com) ne se fait plus confiance ! C’est du chacun pou soi, comme si chacun défend dorénavant ses intérêts propre, sans que personne n’ose en parler ouvertement. La divulgation du contenu de leur réunion tenue lundi au siège du Com à Ivandry, est la goutte d’eau qui fait déborder la vase.
Lasse d’être considérés comme fantassins au sein du groupe, des présidents de fédération ont manifesté leur mécontentement une fois la liste des présidents signataires du procès verbal de la réunion, a été balancé sur les réseaux sociaux. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre.
Certains dénoncent la falsification de signature des présidents des fédérations présents à cette rencontre. Mais dans le camp d’Ivandry, on évoque sans le crier la traitrise de certains membres de l’équipe. Le soupçon est vite écarté pour les absents qui, pour une fois, n’ont pas eu tort. Il s’agit des présidents des fédérations de basketball, de kick-boxing et de lutte, sans oublier la présidente du handball qui a été « égarée en route », selon l’observation sur la fiche de présence à polémique.
L’objet de ladite réunion est de mettre la pression sur la coordonnatrice générale des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) qu’ils considèrent comme le principal blocage au bon déroulement de la préparation notamment celle des athlètes. Les présidents de Fédérations présents à cette assemblée, posent un ultimatum jusqu’au 10 août pour trouver une solution. Au cas où leur revendication ne serait pas prise en compte, les athlètes quitteront le regroupement. D’autant que « certains hôtels et traiteurs ont déjà quitté le bateau », d’après la lettre qui a fuité.
Rakoto