Le ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd), ne ménage pas ses efforts dans la lutte contre le trafic des ressources naturelles. Ces derniers temps, plusieurs réseaux de trafiquants internationaux et nationaux ont été démantelés. La ministre de tutelle, Vina Marie-Orléa, requiert une peine exemplaire, à l’encontre des auteurs reconnus coupables.
La lutte contre le trafic des ressources naturelles, s’intensifie. Pas plus tard que le week-end, les officiers de police judiciaire de la direction régionale d’Alaotra Mangoro, ont saisi 500 rondins de palissandre et de bois dans une exploitation illicite de la Commune Rurale de Morarano Gare, District Moramanga, grâce à des informations précises fournies par les habitants qui ont décidé d’agir face à la dégradation inquiétante de leurs forêts.
Autant dire que les responsables traquent sans relâche les trafiquants des ressources naturelles. Dans le corridor forestier d’Ankeniheny Zahamena dans la partie Est de Madagascar, à cheval entre les régions d’Alaotra Mangoro et Analanjirofo, le ministère de l’Environnement et du développement Durable mène régulièrement des missions de contrôle forestier, en collaboration avec la Gendarmerie Nationale. Quatre individus ont été déférés au Tribunal de Toamasina et placés sous mandat de dépôt, pour violation du Code des Aires Protégées, relatif à l’occupation illégale, défrichement et abattage de produits forestiers ligneux.
Le 20 juin à l’aéroport d’Ivato, le service cybercriminalité de la police nationale, a réalisé un joli coup de filet. Un homme de nationalité israélienne a été arrêté et placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, après avoir tenté d’exporter clandestinement vers la Thaïlande, 59 tortues radiata faisant partie des espèces protégées. Les fournisseurs qui ont joué le rôle des intermédiaires, se trouvent également derrières les barreaux en attendant leur procès.
Tolérance zéro également à l’encontre de deux trafiquants arrêtés dans la capitale, en possession de 80 tortues, suite à la collaboration entre le ministère de l’Environnement et la Police Nationale. Ils sont placés sous MD à Tsiafahy. Déférés devant le parquet récemment, quatre présumés trafiquants de baobab nain dont deux ressortissants étrangers, sont accusés d’avoir enfreint à la loi de la Cites, en la matière.
Implication communautaire dans la lutte
Remerciements pour le courage dont preuve des braves citoyens et des sociétés civiles, qui ont l’audace de donner des renseignements relatifs aux trafics des espèces sauvages, ce qui prouve l’implication de tous dans la protection de notre capital naturel.
« La collaboration étroite entre le ministère de l’Environnement et les forces de l’ordre, avec l’implication de la justice démontre l’unité et la solidarité gouvernementale dans la lutte contre les trafics illicites des ressources naturelles, l’une des priorités de l’Etat qui promet une tolérance zéro », a souligné la ministre, Vina Marie-Orléa.
« En aucun cas, nous ne pouvons pas trahir la confiance que la communauté internationale a placé en nous en élisant Madagascar vice-président de la Cites », conclut-elle.
RA
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