Madagascar envisage une coopération plus active avec l’organisation internationale « Sea Shepherd » ou « Berger de la mer » pour le renforcement de la surveillance de ses côtes. Les procédures d’examen relatives à cet accord, ont été approuvées en conseil des ministres du 9 août.
Le pays s’est dit préoccupé par le niveau élevé de la pêche illicite et illégale, en raison de sa position géographique stratégique entre deux routes maritimes, a-t-on indiqué. Environ 500 à 700 bateaux de pêche sillonnent chaque jour les eaux malgaches.
«Le Président de la République a donné des instructions pour accélérer l’examen de la proposition d’accord de coopération. Une fois l’examen terminé, l’accord pourra être lancé car le conseil des ministres donnera l’autorisation de procéder à sa signature», peut-on lire dans le rapport du conseil des ministres.
«La Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) est une organisation non gouvernementale internationale maritime à but non lucratif, vouée à la protection des écosystèmes marins et de la biodiversité», à travers un financement participatif des pays étrangers selon le principe «Crowdfunding». De nombreux autres pays africains comme le Gabon, la Gambie, le Liberia, le Bénin, la Tanzanie et Sao Tomé-et-Principe ont déjà scellé un partenariat avec Sea Shepherd.
«Sea Shepherd» fournira les bateaux qui serviront à surveiller les cotes ainsi que le carburant nécessaire, tandis que l’armée de mer et les inspecteurs des pêches se chargeront de la surveillance. Tous les techniciens travaillant dans le cadre de cet accord de coopération, bénéficieront d’une formation venant de Yamatec Ltd. Les recettes des amendes à l’encontre des bateaux pris en flagrant délit de pêche illégale dans les eaux de Madagascar, seront versées au Trésor public malagasy, d’après les détails apportés.
Rakoto