Corruption en haut lieu: TI-MG : non à l’impunité

L’affaire Romy Andria­narisoa a suscité beaucoup de réactions.Tout en dénonçant l’impunité de certains responsables, Transparency International-Initiative Ma­da­gascar (TI-MG), regrette également que certaines dispositions de lutte contre la corruption, soient rejetées.
Dans un communiqué publié lundi, TI-MG fait ainsi référence à l’article 9 de la loi 2016-020 du 1er juillet 2016, laquelle aurait pu être appliquée si elle avait été promulguée. Cet article stipule que tout mandat électif ou fonction aux hauts emplois de l’Etat ne sont pas compatibles avec une poursuite pénale. De ce fait, toute personne concernée devrait alors être suspendue de ses fonctions. Bien que le texte n’ait pas encore été adopté, la Présidence de la Ré­publique a déjà démis la responsable de ses fonctions.
Quoi qu’il en soit, TI-MG a profité de cette occasion pour dénoncer les nombreux scandales successifs liés à la corruption commis par des agents de l’Etat et élus ces dernières années. Selon la société civile, les scandales sont « restés ou laissés sans suite, cultivant l’impunité, le laisser-aller et témoignant du faible engagement de l’Etat et de la Justice contre la corruption ». Elle appelle alors les responsables, notamment le Système anti-corruption (Sac) à réagir face à de telles situations, en prenant en compte tous les textes anti-corruption en vigueur.
TI-MG a ainsi profité de l’occasion pour rappeler aux candidats l’éléction présidentielleque « la lutte contre la corruption doit être une priorité permanente et implique autant leur responsabilité que celle de leur entourage professionnel et de leurs familles politiques, en toutes circonstances, privée ou publique ».

T.N

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