Toutes disciplines confondues

Encore quelques jours, et les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI 2023) qui se déroulent à Madagascar, débuteront officiellement sur les sites prévus à cet effet. L’on suppose par ailleurs que certaines délégations des îles voisines ne vont pas tarder à débarquer au pays, histoire de tâter le terrain à l’avance et pourquoi pas, de faire un peu de tourisme en attendant le jour J.
Véritable « copié collé » des Jeux Olympiques mais en format réduit, les JIOI se déroulent tous les 4 ans. L’on en est donc actuellement à la 11e édition, après le tout premier du genre qui s’est déroulé en 1979 à La Réunion. Depuis cette date, toutes les îles de l’océan Indien se sont relayées pour abriter ce grandiose événement. Pour la Grande île, cela s’est déroulé en 1990, en 2007 et cette année.
Des changements ont logiquement eu lieu depuis au pays, notamment en matière d’infrastructures sportives et de sites d’hébergement pour l’accueil des diverses délégations. Sauf erreur d’appréciation en effet, Madagascar ne disposait pas encore à ces époques-là de terrain ou de piste synthétique, encore moins de piscine olympique. Par contre, il y a eu ce qu’on appelait des « villages de jeux » créés pour la circonstance.
Ce serait donc le premier constat qui saute aux yeux en comparant les trois éditions des JIOI « à la malgache ». Autres remarques également, l’absence de certaines disciplines potentiellement « médaillables » pour le pays, tout comme l’intégration d’autres disciplines auxquelles nos chances de briller sont assez minces. Et non des moindres, la décentralisation en province de certains sites de jeux dont on ignore si cela va réellement jouer en notre faveur.
Pour dire, en quelque sorte, que les atouts de nos athlètes sont pour beaucoup limités au fait de jouer à domicile et d’avoir le soutien sans faille du public. Mais est-ce que ce sera suffisant pour collecter le maximum de médailles (d’or ?), comme l’ont laissé entendre les athlètes et les encadreurs, toutes disciplines confondues ?

Elia R.

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