Affaire « Romy Andrianarisoa »: le Pac n’est pas encore saisi

Le sort de l’ex-directrice de cabinet de la Présidence, Romy Andrianarisoa, est entre les mains de la justice britannique qui rendra son verdict le 8 septembre. Le Pac ne peut alors entamer les enquêtes sans être saisi de l’affaire.

Conformément au principe de la priorité de la saisine, « les juridictions britanniques sont compétentes pour la poursuite, l’instruction et le jugement. Nous les appuierons si besoin », a indiqué une source au sein du Pôle anti-corruption (Pac), hier.
D’autre part, il est de pratique courante pour un pays, de demander une collaboration judiciaire lorsqu’un de ses ressortissants, fait l’objet d’une poursuite à l’étranger. Pour dire que la Justice malgache peut demande le transfert de ressortissants malgaches condamnés à l’étranger, afin qu’ils puissent purger leur peine au pays. Pour l’heure, ce n’est pas encore le cas car jusqu’à ce que la culpabilité de Romy Andriana­risoa, soit établie, elle est présumée innocente. Tout dé­pendra donc de l’issu de son procès le 8 septembre.

Assistance

Au niveau de la coopération, le communiqué de la Présidence du 14 août, a seulement noté qu’ «en vertu des dispositions relatives aux relations bilatérales entre Madagas­car et le Royaume Uni, nous sommes convaincus qu’une franche collaboration permettra de mettre la lumière sur cette affaire et faire prévaloir la vérité».
Selon notre source, le cas échéant dans ce genre de dossier, les autorités britanniques pourront faire appel à l’ambassade de Madagascar sur place qui ne peut apporter son soutien qu’à condition que la personne concernée ou la juridiction compétente n’en fasse la demande concernant uniquement les motifs et les conditions de détention.
« Si les faits sont avérés, elle doit alors se conformer aux  lois du pays dans lequel elle est détenue. Le suivi de l’ambassade s’arrête là », explique notre source. Il est important de signaler qu’elle a effectué son déplacement à titre privé, et donc avec un passeport ordinaire. Pour dire qu’elle ne bénéficie pas de l’immunité diplomatique. Et si elle dispose d’un double nationalité, seule l’une d’elles doit être considérée.

J.P/T.N

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