Dans l’objectif d’instaurer un climat de paix et de stabilité, particulièrement à la veille des élections, la société civile représentant Madagascar, les Comores, Maurice et les Seychelles, a créé le Réseau d’engagement solidaire pour la paix et l’inclusion régionale (Respir), en collaboration avec la Commission de l’océan Indien (COI).
Le projet vise à améliorer et renforcer les capacités de prévention et de médiation des crises, de différents acteurs régionaux, grâce au partage d’informations et à la promotion du dialogue. Madagascar en est le coordonnateur général dans l’océan Indien.
« Nous avons pour mission d’alerter sur une situation pouvant menacer la sécurité dans la zone et procéder par la suite à des plaidoyers », a indiqué hier à Ambatonakanga Alphonse Maka, membre de la plateforme.
Les élections figurent parmi les thématiques abordées par la plateforme à Madagascar, à la veille de la présidentielle de novembre. Des observateurs ont déjà été déployés pour le suivi de la refonte de la liste électorale, et d’autres le seront encore au fur et à mesure de l’avancement du processus. Après Madagascar, les Comores se rendront aussi aux urnes l’année prochaine.
Des plans d’actions sont alors établis pour toute la zone océan Indien en général, mais d’autres sont spécifiques à chaque pays. Parmi les actions à mener, la mise en place d’un mécanisme d’échanges d’informations, un système d’alerte précoce et de veille, la mise en œuvre d’une plaidoirie pour la mise en œuvre des instruments légaux et institutionnels, la collaboration avec les médias ou encore un programme d’éducation civique et citoyenne.
T.N