Présidentielle: la fiabilité du registre électoral national, est confirmée

Un registre électoral fiable, d’après le rapport d’audit réalisé par les experts malagasy, restitué hier à Alarobia. 49 recommandations ont été proposées par les auditeurs et une vingtaine ont déjà été mises en œuvre. Les améliorations se poursuivent au sein de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Le rapport d’audit sur le registre électoral a été présenté hier auprès de la Ceni Ala­robia par des experts malagasy de la société civile et des partis politiques, notamment le Tim. A rappeler qu’une restitution orale a déjà été effectuée le 24 juillet. A noter que l’audit s’est tenu du 23 mai au 20 juillet, période ayant permis aux auditeurs de soulever 49 recommandations dont 23 d’entre elles ont déjà été rectifiées.
« Il s’agit des suspicions de doublons, d’anomalies et d’irrégularités », a indiqué l’expert issu des partis politiques, Fenohery Andriamanam­pisoa. « Nous en avons fait part à la Ceni et des mesures correctives ont déjà été entamées », a-t-il poursuivi.
Pour lui, la liste électo­rale est fiable et peut être utilisée pour les élections à venir. « Nous pouvons garantir la fiabilité de la liste», a déclaré l’expert. D’ailleurs, le suivi des recommandations se poursuit. « L’engage­ment de la Ceni à aller dans ce sens est prometteur », a noté Fenohery Andriamanam­pisoa.

La Ceni rassure

Les 26 autres recommandations ne concernent pas particulièrement la refonte de la liste électorale, mais
« La Ceni va tout mettre en œuvre pour les appliquer », a indiqué pour sa part le président de l’organe électoral, Dama Arsène Andrianari­sedo. Il explique alors que la Ceni est à pied d’œuvre pour lever toutes les craintes quant au bon déroulement des élections, dont la rectification des anomalies et irrégularités.
Néanmoins, la liste électorale fait partie des garanties de la tenue des élections crédibles dans le pays. D’autres volets doivent être considérés, notamment les bureaux de vote, le traitement des résultats, la sécurité des données ou encore les organisations auprès des démembrements.
Concernant le budget électoral, ce ne serait plus un problème. « A part les 40 mil­liards ariary mentionnés dans la LFI, puis la somme versée dans le Basket Fund, nous pourrons inscrire la différence dans un décret d’avance », a rassuré Dama Arsène An­drianarisedo. « D’ailleurs, l’exécution de ce budget est en cours », a-t-il conclu.

T.N

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