48 heures avant l’ouverture du dépôt de dossier de candidature à l’élection présidentielle, d’autres candidats se manifestent. Après le député élu dans le district de Tsihombe, Masy Goulamaly, une autre femme a également annoncé son intention de se porter candidate, en la personne, d’Annick Ratsiraka, l’actuelle secrétaire nationale du parti Arema fondé par son défunt père, l’ancien président Didier Ratsiraka et « Durant nos tournées régionales, nous avons pu constater les difficultés rencontrées par la population. J’ai donc pour ambition de changer cette situation à travers ma candidature », a déclaré Annick Ratsiraka, samedi à Faravohitra.
La fille cadette de l’amiral, sera donc la première femme candidate à la présidentielle au nom de l’Arema et ce depuis quatre décennies d’existence de ce parti. Elle n’est toutefois pas la seule à revendiquer l’héritage politique de son père puisque de son côté, sa sœur, l’actuelle ministre de l’Artisanat et des métiers, Sophie Ratsiraka, a manifesté sa présence dans l’arène politique ces derniers temps. Même si elles ne revendiquant pas directement son appartenance à l’Arema, elle s’est déjà affichée comme étant la fédératrice de l’idéologie ratsirakiste au sein de ce parti, à travers la plateforme Rassemblement des partisans du ratsirakisme (RPR).
Tsilaviny Randriamanga
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