Pas d’intervention. La position du gouvernement reste inchangée par rapport à l’arrestation pour corruption de l’ancienne directrice de cabinet de la Présidence de la République, Romy Andrianarisoa, à Londres. Face à la presse hier, le Premier ministre Christian Ntsay a martelé que le gouvernement n’interviendra pas dans cette affaire. Il appartient, selon ses dires, à la Justice londonienne de trancher.
« Nous attendons l’issue du procès qui aura lieu bientôt. En tout cas, l’Etat malgache ne peut s’immiscer d’une manière quelconque dans cette affaire », a déclaré Christian Ntsay, en marge d’un événement à l’Hôtel Carlton.
Depuis que cette affaire a éclaté au grand jour, l’Etat malgache a déjà pris des dispositions conformément à sa politique de tolérance zéro. Romy Andrianarisoa a été limogé de son poste à la Présidence de la République. Une enquête est déjà en cours au pays pour identifier les éventuels complices de cette responsable. Parmi les personnes déjà auditionnées, un agent protocolaire de l’Assemblée nationale, déjà entendu au parquet du Pôle anti-corruption (Pac). Ayant bénéficié d’une liberté provisoire, il devrait être jugé le 5 septembre.
Tsilaviny Randriamanga