Alors que le président Andry Rajoelina, ne s’est pas encore prononcé sur sa candidature, pour sa propre succession, les membres de l’opposition essayent de lui barrer la route. Ces derniers jours, ils multiplient les actions dans l’unique but d’écarter le chef de l’Etat du processus.
Insatisfaits de la décision de la Haute cour constitutionnelle (HCC) sur la nationalité du président de la République, les ténors de l’opposition cherchent d’autres moyens, pour mettre des bâtons dans les roues d’ Andry Rajoelina. Visiblement, ils ont peur de la candidature du président sortant. Leur déclaration commune faite, hier à l’espace Yandy By-pass, tombe sous le sens.
« Nous n’allons pas accepter qu’une personne disposant d’une autre nationalité, se présente à l’élection présidentielle », ont-t-ils déclaré.
Et cela sonne comme une contradiction. Pour cause, les membres de l’opposition ont insisté sur la tenue des élections transparentes et inclusives, c’est-à-dire que tout le monde pourra participer. Mais le fait de s’opposer à la candidature prochaine d’Andry Rajoelina, va donc à l’encontre de la logique de la vision de l’opposition.
De plus, la décision de la HCC sur cette question, était déjà claire, sans ambigüité et irrévocable. L’on s’interroge ainsi sur la réelle motivation des membres de l’opposition qui cherchent par tous les moyens à mettre sur la touche du processus électoral le Chef de l’Etat, à quelques mois de l’élection présidentielle.
Rakoto