A la veille de l’ouverture de la compétition d’athlétisme aux 11e Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), les athlètes malgaches ne sont pas vraiment emballés à l’idée de disputer les épreuves combinées au stade Barea, un peu plus dure que celui d’Alarobia. Ils lancent un appel au président de la République.
«Nous demandons au président de la République, Andry Rajoelina, d’intervenir pour que toutes épreuves d’athlétisme, puissent se dérouler au stade d’Alarobia, vu que la piste du stade Barea est très dure. Depuis mon arrivée à Madagascar, je continue ma préparation au stade Barea, mais je ne suis jamais arrivée au terme de mon entraînement. Mes articulations et mes jambes en prennent un coup », se plaint la sprinteuse Claudine Nomenjanahary, triple médaillée d’or (100 m, 200m, 4X100 m) des derniers Jeux des îles à Maurice en 2019.
Les athlètes pourvoyeurs de médailles, habitués au stade d’Alarobia, ne cachent pas leur inquiétude. Autrement dit, la piste d’athlétisme du stade Barea à Mahamasina, ne favorise pas les bonnes performances
Contreperformance
Avant de poursuivre « Avec six courses au moins, je ne m’en sortirai jamais. Je suis exposée à un risque de blessure, pire, de signer une contreperformance décevante».
Et, les coaches partagent cet avis et souhaitent la tenue de toutes les épreuves dans un seul endroit, au stade d’Alarobia. « Les athlètes sont très à l’aise de courir au stade d’Alarobia. Ils sont plus proches de leur public. D’ailleurs, on n’a jamais vu une compétition d’athlétisme se dérouler dans deux sites différents. Cela n’a jamais existé dans l’histoire de la discipline », explique l’entraîneur national de sprint et haies, Hanitra Rakotondraibe, un grand faiseur de champion.
Concernant ce stade d’Alarobia, il est prêt à accueillir l’athlétisme. Les travaux de réhabilitation sont déjà terminés avec la pause des chaises sur le gradin.
Soafara Pharlin