Fini le blabla. Il est temps de passer aux choses sérieuses. La chasse aux médailles à la 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien, de préférence de l’or, est ouverte. Chaque pays participant, veut mettre toutes les chances de leur côté. Mais il ne faut pas oublier que dans le sport, le hasard n’existe pas. Seule la performance menant vers la victoire finale, compte et malheurs aux vaincus.
Pendant plus d’une semaine d’effervescence, les Jeux des îles de l’océan Indien battent leur plein dans la Grande île. Pleins feux sur Madagascar. Les athlètes de l’océan Indien, sont sur le devant de la scène. Et autant dire qu’ils ont attendus ce rendez-vous avec impatience. D’ailleurs, depuis l’arrivée des délégations des îles sœurs, l’excitation est à son comble aussi bien pour les athlètes que le public malgache.
L’important est de participer, mais non pas de gagner, est une consolation pour les perdants tout en faisant
preuve fair-play, comme la tradition le veut. A vrai dire, personne n’aime pas perdre. On a dû mal à accepter la défaite, surtout après avoir raté le coche. Après tout, seule la victoire est belle et sacrée qui vaut tout son pesant d’or. Tout le monde rêve de monter sur la plus haute marche du podium et par ricochet sur le toit de l’océan Indien. De la joie à la déception sans oublier le regret, les jeux des îles, en valent la chandelle.
La flamme olympique brillera de mille feux dans le stade des Barea durant 9 jours. La guéguerre politique doit laisser de côté le temps. La trêve est de rigueur. D’ailleurs
le Comité international des Jeux (Cij) veille au grain afin que la tension politique dans la Grande île ne fait pas de l’ombre à cet événement océanique. Place aux Jeux !
Andry Rabeson